Tu viens de trouver la plante de tes rêves, mais tu as encore quelques doutes sur son entretien ? Tu trouveras ici l'essentiel des points à prendre en compte pour garder ta plante en pleine forme avec :

  • Les bonnes méthodes d'arrosage

  • L'emplacement idéal pour ta plante

  • Comment assurer une bonne hygrométrie

La plupart des plantes d’intérieur ont besoin de sécher sur plusieurs centimètres avant d’être arrosées à nouveau ; pour trouver le bon moment, la meilleure méthode consiste à enfoncer régulièrement le doigt dans le terreau afin de constater le niveau de sécheresse. Sauf cas exceptionnel, il vaut mieux favoriser une petite sécheresse qu’un trop plein d’eau, qui sera difficile à rattraper !


Lors de l’arrosage, on s’assure de réhumidifier la totalité de la motte :


- Soit en arrosant par le haut du pot, jusqu’à ce que l’eau découle des trous de drainage en dessous ;

- Soit en baignant plusieurs dizaines de minutes la plante dans un récipient rempli à mi-hauteur.

Enfin, on adapte la fréquence d’arrosage à la saison ! Par exemple, on arrosera plus souvent en été qu’en hiver, car à la mauvaise saison, la faible luminosité induit une baisse de l’évapo-transpiration et donc de moindres besoins en eau !


les cactus & succulentes

Les cactus et succulentes nécessitent une gestion un peu différente.

Les cactus craignent l'eau et l'humidité et ont la particularité d'avoir un minuscule système racinaire, il est donc inutile de les arroser intégralement, on se contente d'un petit arrosage et très espacé dans le temps (tous les 30 à 45 jours et on s'abstient d'arroser en hiver, qui représente leur période de dormance). En cas de doute sur la date du dernier arrosage, il ne faut pas prendre de risque, les cactus peuvent tenir plusieurs mois sans arrosage, même 5 à 6 mois pour les plus grands d'entre eux.

Pour les succulentes ou 'plantes grasses' car leurs feuilles sont remplies de suc, il faut également bien espacer l'arrosage (entre 3 semaines et 1 mois suivant la saison) mais à l'inverse des cactus, les succulentes nécessitent un arrosage plus conséquent, idéalement via un bain (arrosage par le bas) en faisant tremper le pot avec de l'eau à mi-hauteur jusqu'à ce que le terreau soit humide en surface. En effet, elles ont besoin de se regonfler ! C'est un peu l'arrêt à la station essence. Comme pour les cactus il est conseillé de limiter, voire d'arrêter les arrosages l'hiver.

La luminosité est un élément capital dans le choix d'une plante d'intérieur. Comme vous êtes nombreux à venir nous voir chaque jour en nous disant que vous avez du mal à vous repérer dans toutes ces notions, on a décidé de vous composer un petit rappel pour vous… éclairer !


Quand vous choisissez une plante, il est important de connaitre les conditions dans lesquelles elle va évoluer et ce avec de simples questions :


Quels sont les besoins de la plante ?


Nous conseillons toujours de se référer au biotope d’une plante, par exemple on trouve plus souvent une fougère dans un sous-bois, les fougères auront donc moins besoin de lumière qu'un cactus que l'on trouve plutôt dans un milieu désertique et donc très lumineux. Les grandes familles de plantes vont avoir généralement les mêmes besoins en termes de lumière, essayez de vous renseigner en boutique sur la famille de la plante que vous convoitez. Si jamais elle a des besoins qui diffèrent un peu de sa famille d’origine, nous vous le dirons.


Quelle est mon exposition ?


L'exposition de la pièce joue un grand rôle ! Il a été démontré qu’une pièce au nord reçoit 10 à 15 fois moins de lumière qu’une exposition sud. De la même manière une pièce à l'Est va avoir le soleil du matin qui est beaucoup plus doux qu'une exposition Ouest. Comme il est conseillé d’éviter d’exposer les plantes tropicales à de la lumière directe quand le soleil est le plus brulant (surtout au printemps et en été), il va falloir être vigilant sur les emplacements proches de fenêtres exposées au sud ou à l’ouest et les réserver aux cactus et succulentes.


Ou est ce que je souhaite placer ma plante ?


En plus de devoir éviter le soleil direct, il est essentiel de ne pas uniquement juger la luminosité simplement grâce à notre œil. En effet ce n'est pas parce qu'une pièce parait lumineuse que l'on va pouvoir installer la plante n'importe où. Pour la très grande majorité des plantes l’emplacement idéal va se situer à une distance en dessous de 2 mètres de la fenêtre. Si certaines variétés comme les Philodendron, les Pothos ou encore les fougères peuvent s'adapter à une faible luminosité, c'est loin d'être la norme.

Plusieurs règles interviennent pour connaître le bon emplacement d'une plante :


- La lumière décroit au carré de la distance: ainsi une plante qu'on aurait éloigné à 2 mètres de la fenêtre va recevoir 4 fois moins (2x2=4) de lumière utile à son développement qu'une plante qu'on a installé derrière la fenêtre ;


- La lumière pénètre en ligne droite : elle ne fait pas de virage, il faut donc faire attention aux angles éloignés de la fenêtre ;


Si jamais vous manquez cruellement de lumière ou si vous souhaitez vous éloigner davantage des arrivées de lumière, il existe des solutions. Pour corriger les carences en lumières vous pouvez vous tourner vers un éclairage horticole. Dans ce cas, il faudra choisir un système adapté à la culture des plantes pour avoir un spectre lumineux adéquate et choisir la puissance en fonction des besoins des plantes. A l’heure actuelle, les leds horticoles sont une solution intéressante tant au niveau économique qu’au niveau performance.

Il n’existe pas de règle universelle et chaque pièce va avoir sa spécificité. Si vous avez une plante depuis de nombreuses années à un emplacement qui déroge un peu de la théorie et qu’elle semble s’y plaire, inutile de tout changer. Et si vous souffrez d’un très léger manque de lumière, mais que vous n’avez pas la possibilité d’avoir un emplacement plus lumineux il peut être intéressant de tourner les plantes régulièrement, afin que toutes les faces puissent profiter de la lumière, vous pouvez par exemple y penser à chaque arrosage !



Biotope : L'un des deux composants d'un écosystème. Le biotope ou milieu est un "lieu de vie" relativement stable identifié par un certain nombre de caractéristiques géologiques, géographiques et climatologiques qui vont déterminer les conditions de vie des êtres qui y vivront.


La plupart des plantes d'intérieur étant des plantes tropicales, elles ont besoin d'un taux d'hygrométrie élevé. En règle générale, nos intérieurs affichent une hygrométrie de 45%, ce qui peut être suffisant pour certaines familles. D'autres en revanche, auront besoin d'un apport supplémentaire afin de se rapprocher au plus près de leur milieu naturel. C'est par exemple le cas de Calathéas, des Caladium ou encore des fougères.


Ce manque d'humidité pourra être résolu par une vaporisation régulière du feuillage. La plupart des plantes au feuillage duveteux ou velouté ne tolèreront cependant pas de vaporisation, mais pas de panique ! Il existe des solutions pour augmenter l'hygrométrie ambiante sans passer par un vaporisateur.


- La solution la plus simple consiste à investir dans un humidificateur que l'on placera à proximité des plantes gourmandes en humidité ;

- Une autre idée peut être de disposer sous le pot ( ou le cache-pot ) une grande soucoupe remplie de billes d'argile ou de perlite que l'on humidifiera constamment. Attention, l'eau ne doit pas toucher les racines de la plante, il faut donc veiller à ce que le niveau ne soit pas trop haut. En s'évaporant, cette eau va créer un environnement humide idéal ! C'est parfait si tu dois par exemple t'absenter quelques jours ;

- Pense également à regrouper tes plantes ensemble si tu as la chance d'en avoir beaucoup !




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